L’humoriste Bernard Mabille était sur la scène de Mers-les-Bains (Somme), samedi 25 octobre, pour présenter son nouveau spectacle Loin des cons. Ce spectacle traduit son sentiment de démoralisation ainsi que son désir de prendre ses distances avec le monde politique et le milieu du show-business, qu’il juge « m’as-tu-vu ».
S’éloigner des gens qui l’agacent.
Bernard Mabille était sur la scène de Mers-les-Bains, dans la Somme, samedi 25 octobre, à l’occasion de son spectacle Loin des cons. Il avait confié à Guillaume, sur notre antenne, son envie de s’éloigner des personnes qui l’agacent, notamment les politiques et le milieu du show-business, qu’il juge « m’as-tu-vu ».
Génération des boomers.
L’humoriste, sociétaire de l’émission Les Grosses Têtes, se considère comme appartenant à la « génération des boomers », qu’il qualifie d’ »archi gâtée ». Il se décrit comme quelqu’un de sincère, qui n’a jamais triché dans son métier — ce qui ne l’a pas empêché de faire une « énorme carrière ». Il affirme préférer rester droit pour pouvoir se regarder dans la glace.
Jamais courir après la célébrité.
Il attribue la longévité de sa carrière au fait de n’avoir « jamais couru après » la célébrité, comparant son approche à celle de Jacques Tati : observer ce qui se passe autour de soi. Thierry Le Luron a été son mentor ; c’est lui qui lui a tout appris du métier, de l’écriture à la scène. Selon lui, Le Luron était un homme très généreux avec son équipe. Bernard Mabille a également collaboré pendant trois ans avec Anne Roumanoff dans On ne nous dit pas tout, de Michel Drucker. Mais sur le plan professionnel, le courant n’est pas passé : il la juge « pas tellement sympa ». Il précise son critère essentiel : il aime les gens généreux.
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Happyness Interview – Happyness
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